Les emplois à fuir

Heureusement peu nombreux, il faut savoir discerner les offres d’emplois bidons et/ou qui ne respectent pas le cadre légal.

Exemple : de plus en plus courant, les entreprises qui veulent éviter le paiement des cotisation sociales en recrutant des freelance à la place de salariés. Salariés qui par définition sont assujettis à des contraintes imposées par l’employeur :  l’heure, le lieu, le salaire, les tâches à effectuer… Et c’est tout à fait normal sauf lorsque l’entreprise peut regardante des lois du travail impose les même contraintes à des freelance. Cela s’appelle du travail salarié dissimulé ou de manière péjorative : « travail au noir ».

A fuir aussi, l’absence de matériel de secours.

En périodes de saison d’été les camping ou hôtels qui ne sont pas pourvus de matériel de secours et sans surveillance des bassins. Pourtant la plupart « brassent » des milliers de personnes les étés avec de nombreux enfants. Certes, surveillance et matériel de secours sont non obligatoire (sociétés qui n’offrent l’accès à la baignade uniquement à leurs clients) mais quid de la responsabilité en cas d’accident grave ? Imaginez que vous auriez pu sauvez une vie avec un DSA, une bouteille d’oxygène et un BAVU… Les BNSSA et MNS porteront ce fardeaux toute leur vie.

Temps de travail et emplois du temps à l’arrache.

S’il existe des temps de pauses obligatoires et un nombre d’heures de travail maximale c’est pas pour les chiens ! 20 minutes de pause toutes les 6 heures et pas plus de 10h de taf par jour, 48h max par semaine, et c’est pas moi qui le dit, c’est le code du travail : https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/temps-de-travail/article/la-duree-legale-du-travail. Le MNS qui se dit qu’après 3 aquagym sans pause il se reposera en surveillance, c’est très révélateur du statut précaire des métiers du sport. Il n’est pas rare que la paye horaire trop faible pousse les professionnels du sport et notamment les MNS à empiler les heures en plus de leur job principal pour recevoir un salaire décent !

Conséquence : une vigilance en baisse et une comportement irascible en cas de situation délicate au bord des bassins. Burn-out garantie ou au minimum baisse de motivation et de moral, on peut aussi sombrer, dans la dépression, en clair : vous foncez dans le mur.

Des grilles de salaires et des conditions non respectées, surtout pour les saisonniers

Exemple avec des offres d’emploi de BNSSA au SMIC alors que le salaire minimum selon la convention collective du sport est d’au moins du groupe 3 : 1763,44 € brut mensuel, soit le SMC majoré de 18,25 %.

Pour les saisonniers le logement doit être prévu où on peut préparer ses repas.

Éviter les jobs genre aire aquatique de jeux gonflables style Bump&Jump : la visibilité sous ces structures est nulle avec beaucoup d’angles morts. Comment repérer une personne en détresse coincée sous ces structures ? En cas d’accident le BNSSA sera en tort car la surveillance ne peut pas être constante.

maitre nageur sauveteur avec bouée de sauvetage

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